Bien-être : la méditation
La méditation n’est plus réservée à un cercle d’initiés en quête de sagesse et de spiritualité. Depuis la fin des années 70, grâce à Jon Kabat-Zinn qui a développé la méditation pleine conscience, puis introduite dans les années 2000 en France, la méditation s’est « démocratisée ». Nombreux sont ceux qui pensent qu’en s’améliorant soi-même, nous progresserons d’un point de vue sociétal.
C’est une méthode simple et la plus pédagogique de toutes les méthodes méditatives. Elle est utilisée dans les champs de la médecine et de la psychologie.
Ses nombreux bénéfices sont reconnus :
- Elle diminue le niveau de stress : elle améliore la qualité de vie de personnes atteintes d’anxiété modérée, d’insomnie, de pathologies stressantes comme le cancer, ou aggravées par le stress, comme les maladies inflammatoires auto-immunes, la maladie de Crohn, le psoriasis.
- Elle est efficace sur la prévention des rechutes de dépression.
- Elle permet de contrôler l’hypertension artérielle et de diminuer les douleurs chroniques.
Comment la pratiquer ?
- La position : on peut méditer assis sur une chaise en décollant le dos du dossier, assis par terre en tailleur avec les mains posées sur les cuisses ou allongé sur le dos. Mais encore mieux pour les personnes qui ont besoin de bouger il est possible de méditer en marchant lentement.
- Le déroulement d’une séance : nous disposons d’un choix varié qui va de l’acte conscient à la posture méditative.
- Pour débuter et s’imprégner de cette méthode, je vous conseille de pratiquer chaque jour un acte en conscience, comme par exemple prendre sa douche en pleine conscience en étant présent à tout ce qui se passe : la température de l’eau sur la peau, le contact du gel douche, l’odeur et la texture de la mousse, le bruit de l’eau qui coule… Manger en conscience, marcher en conscience…
- Puis vous pouvez passer à des exercices plus spécifiques comme être assis et se placer à l’écoute de son corps : écouter sa respiration, ressentir ses sensations et laisser simplement passer ses pensées, revenir à l’écoute de sa respiration. Tout cela sans rien juger. La durée de l’exercice sera fonction de votre disponibilité et de votre niveau de pratique.
- Si cela vous énerve, c’est une réaction assez courante des personnes qui débutent leur apprentissage. Mais si vous faites le choix de vous laisser guider par un instructeur, le corps et la tête finissent petit à petit par se détendre. Plus on pratique, mieux on arrive à évacuer son énervement pour retrouver le calme.
- Si vous sentez que l’endormissement vous gagne, rétablissez votre posture pour retrouver votre vigilance.
Dans la méditation comme dans toutes les activités, privilégiez la qualité plutôt que la quantité. Avec une pratique régulière, la progression sera assez rapide. Retenez bien que ce que vous faites est bien, il n’y a aucun jugement à porter, c’est juste un accueil. Votre bien-être intérieur est votre baromètre.